Portrait / La voix / Bébé
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Deck Of Cards :: Hors Jeu :: Fictions
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Portrait / La voix / Bébé
L'année passée, en cours de français, on a eu trois textes libres à écrire. J'ai gardé le même personnage principal - Maka - au cours de ces trois histoires. Ce qu'il y a de bien, c'est qu'elles se passent sur Terre - dans un futur qui aurait pu être le sien. Voilà, j'ai gardé les textes originaux (corrigés) et mon style à vraisemblablement assez changé depuis 11 mois :P Il y a des répétitions qui sont lourdes mais bon...
Portrait
Ce texte nous a été donné à faire le jour de la rentrée (oui, je sais, étrange). Mais comme j'a-d-o-r-e écrire, j'en étais ravie! Le sujet: écrire un texte de présentation - réel ou fictif - histoire de montrer à la professeur à qui elle avait à faire.
Commentaires de l'enseignant: Quelques fautes. A. Super intéressant.¸
La voix
Nous avions le commencement d'une nouvelle (l'élément déclencheur) et devions la compléter de la manière qu'on le voulait. Alors voici Maka agée de 36 ans...
Commentaires de l'enseignant: Excellente histoire! A.
Bébé
Pour cette dernière histoire, il nous fallait écrire une nouvelle littéraire inspirée d'une image.
Commentaires de l'enseignant: Très bien.
Autres:
- Dans mon premier texte, je note une profonde ingérence de moi-même, une sorte de caméo si vous voulez. Veuillez excuser la pauvre adolescente peinée qui écrivait ce texte :P
- En lisant, vous avez dû vous appercevoir de la grande présence de la mort dans mes récits d'étudiante. Mon professeur aussi...
- Juste comme ça, j'ai déjà essayé d'écrire quelque chose de moins dramatique. Les gens ont tellement ris que ça m'a vexé. Le texte était en effet ridicule. Depuis, j'ai signé un pacte avec la tragédie...
- C'est nul à ch***, je sais^^ Mais ça m'a beaucoup amusé! Le malheur des uns fait le bonheur des autres^^
- Ah, et il y a finalement beaucoup de projection dans la deuxième et la troisième histoire aussi... (Mais qui est ce mystérieux David??? Point d'intterogation. On retrouve aussi beaucoup de Japonais et de "Dimitri" dans mes histoires, ainsi que des accidents d'autos, si quelqu'un trouve ce que ça signifie :P).
-Voilà, I hope you enjoyed^^ Even if it's sh**
Portrait
Ce texte nous a été donné à faire le jour de la rentrée (oui, je sais, étrange). Mais comme j'a-d-o-r-e écrire, j'en étais ravie! Le sujet: écrire un texte de présentation - réel ou fictif - histoire de montrer à la professeur à qui elle avait à faire.
Commentaires de l'enseignant: Quelques fautes. A. Super intéressant.¸
- Spoiler:
- Salutation cher lecteur,
Si vous lisez ceci, c’est probablement parce que moi, Mary-kate Tytree, suis décédée. Si je suis encore bien vivante, c’est qu’un imbécile à ouvert cette lettre avant terme.
Prenons cependant pour acquis que j'ai trépassé, peu importe quand et comment...
Vous vous demandez sûrement quel est le but de ce texte, n’est ce pas? Aurais-je prévu mourir? Sinon, pourquoi ce message? Peut-être parce que je m,ennuyais profondément ou parce que j’ai un esprit dangereusement tordu. Tout compte fait, c’est probablement à cause des deux.
Comme je suis morte, il ne doit plus y avoir de risques à écrire la vérité. Mais pour vous l’expliquer, je dois d’abord vous exposer les mensonges.
Je suis un mensonge. Tout ce que les autres voyaient, la Mary-Kate froide, distante et incroyablement sadique, était un mensonge. Celle qui n’en avait rien à foutre de as sœur jumelle n’était qu’artifice. Tout, du moindre grincement de dents, au coup d’œil indifférent n’étaient qu’une fiction de ma part, une pièce de théâtre dont la scène aurait été ma vie. J’y jouais le rôle principale, bien sûr, cachée derrière un masque hypocrite. Et tous les autres étaient les personnages de ce mélodrame artificiel. J’ai créé un monde imaginaire où une Mary-Kate factice jouait un rôle. Une adolescente profondément misanthrope qui se croyait constamment attaquée par son entourage. La vérité est toute différente.
Je suis quelqu’un de plutôt introverti, pas vraiment du genre à chercher les problèmes, Pourquoi ai-je fait cela alors? La principale raison est que j’ai toujours été trop sensible. La compagnie des autres m’apportait, certes du bonheur, mais aussi beaucoup de tristesse et de colère. Ils se devaient tous de me dire combien je n’étais pas assez drôle pour eux, pas assez belle, etc. J’ai toujours fait semblant que ça ne me faisait rien, mais il reste que je me suis endormie trop souvent sur un oreiller trempé de larmes.
Je sais, ça n’excuse pas toutes ces années de mensonges. Mais je vous demande de me pardonner. Ce serait ma dernière volonté...
Mary-Kate Tytree
La voix
Nous avions le commencement d'une nouvelle (l'élément déclencheur) et devions la compléter de la manière qu'on le voulait. Alors voici Maka agée de 36 ans...
Commentaires de l'enseignant: Excellente histoire! A.
- Spoiler:
- La noirceur était totale, effrayante, étouffante. En ce 15 décembre, la neige tombait drue, faisant patiner les autos et les piétons tardifs. Et dans ce noir opaque, on entendait une voix toute aussi glaciale que la nuit dans laquelle elle parlait. One ne voyait pas qui ébruitait ainsi son mystérieux dialogue, on ne savait même pas si quelqu’un l’écoutait. La voix était faible, à peine perceptible à travers les ombres. Elle disait :
« ... C’est à ce moment que je dus me rendre à l’évidence... Le miroir ne mentait pas, il n’avait jamais su mentir. Mon pyjama arrivait à la hauteur de mes mollets et couvrait avec peine la moitié de mes avants-bras. J’avais pris presque vingt ans en une petite nuit... »
La voix s’arrêta, comme essoufflée, mais elle reprit peu après :
« J’ai alors arraché mes vêtements avec fureur. Mes mains tremblaient, mais je réussis tant bien que mal à enfiler une large robe de chambre, seul vêtement encore assez grand pour ce nouveau corps... »
Il y eu une autre pause. Peut-être la voix ne recommencerait-elle jamais son histoire? Peut-être qu’elle tomberait dans l’oubli, comme des milliers d’autres avant elle... Elle continua cependant :
« Le choc m’atteint lorsque je passai devant le miroir du couloir. Ce n’était pas un rêve, je ne me réveillais pas, malgré tous mes efforts. Mon corps, mon visage, ce n’était plus moi. J’avais de ces rides dont toutes les femmes ont la hantise. Je n’avais plus mon corps de seize ans. Et puis... Puis... »
La voix laissa s’échapper un sanglot. Qui parlait? Un fou? Peut-être... Mais elle semblait tellement croire à son histoire. Les pleurs s’arrêtèrent et le monologue continua :
« Et puis je suis allée voir Veronyka dans sa chambre. Ma sœur, ma jumelle, ma confidente... La porte était close, barrée. Mais je savais que le verrou n’avait jamais été bien solide. Je n’eu qu’à pousser un peu... Mais il était là... Mikaël... Avec elle, dans son lit... Tous les deux... »
Ce lui semblait bien difficile de continuer. Comme si la vérité était impossible, trop dure à dire. Cette vérité, parfois si mensongère, que cachait-elle? Que savait la voix de si terrible?
« Ils étaient devenus plus vieux aussi... Je les ai interrogés, mais ils n’ont pas compris... Ils ne comprenaient rien du tout et m’ont traité de tous les noms... Ça impliquait surtout la jalousie... Moi je les ai traités de menteurs. Durant tout ce temps, ils me jouaient dans le dos. Ma sœur et mon meilleur ami... Et quand je suis sortie, ils m’ont juste dit d’aller voir un psychiatre... »
Une pause... C’était la plus longue de toutes, la voix semblait chercher ses mots. Et, tremblante et hésitante, elle déclara :
« Hier je me suis couchée enfant et ce matin j’étais devenue adulte. On m,a ouvert brutalement les yeux sur les mensonges de ma famille... Ça m’a fait mal... Et je ne veux plus avoir mal... »
Une voiture éclaira soudainement le passage, transformant ténèbres en lumière, révélant tous à la clarté. Et ce tout, c’était une femme en larmes, qui franchit le pas entre le pont et le gouffre devant elle...
Bébé
Pour cette dernière histoire, il nous fallait écrire une nouvelle littéraire inspirée d'une image.
Commentaires de l'enseignant: Très bien.
- Spoiler:
- Le taxi s’arrêta tranquillement au coin d’une rue. Sa destination était presque atteinte mais la passagère ne semblait guère s’en soucier. Le chauffeur lui jeta un coup d’œil dans le rétroviseur : la jeune femme avait le front appuyé contre la vitre, ses yeux reflétant les lumières avec un éclat terne. Son téléphone lui glissait peu à peu de la main, se dirigeant inévitablement vers la banquette. Elle avait reçu un appel, quelques secondes plus tôt. Une mauvaise nouvelle, sans aucun doute, puisque la dame était ensuite tombée dans cette étrange léthargie. Le conducteur entendait le portable refaire le même son incessant, celui qu’il fait lorsque l’on oublie de le fermer après un appel. L’automobile tourna le coin et s’arrêta pour de bon.
« Vous êtes arrivée madame. »
La passagère n’eut aucune réaction. Le conducteur ouvrit la bouche pour répéter mais sa cliente se leva, lui mit un billet dans la main et sortit. Elle prit sa valise avec précaution et monta les marches de la maison où elle devait aller. Le taxi partit aussi.
Elle frappa doucement à la porte, en essayant d’oublier ce que sa mère lui avait dit au téléphone. Pourquoi ne lui avait-on rien dit? Et encore, elle ne saurait rien si sa mère n’avait pas échappé un mot de trop. « Bébé ». La porte s’ouvrit.
Elle ne savait rien. Rien de ce qui s’était passé depuis qu’elle était partie, il y a cinq ans. Cinq longues années, loin de tous ces gens, sa famille, ses amis... Elle n’avait laissé derrière qu’un numéro de téléphone, au cas ou. Qu’avait-elle espérée? Que quelqu’un l’appelle? Ma foi, oui, elle en avait eu l’audace. Mais les coups de fils qu’elle avait reçu se comptaient sur les doigts d’une main (et encore, on n'avait pas besoin du pouce). Mais sa sœur avait fini par l’inviter à la voir, elle avait une surprise.
« Ah te voilà! Entre! Entre vite!”
Elle entra, derrière sa propre sœur. Apparemment, elle, elle avait réussi sa vie. Un gazouillis se fit entendre de l’étage, et la sœur fit un sourire mystérieux. Mais l’invitée savait déjà. Elle ne fut même pas surprise lorsqu’on lui présenta Ophélie, un magnifique bébé de 3 mois, « qui avait les yeux de son père et la bouche de sa mère ». Hypocrite, aussi faussement souriante que triste, l’invitée demanda joyeusement :
- Tu t’es mariée finalement. Je le connais?
- Oui, il rentre bientôt.
Prétextant un urgent souper à faire, la jeune mère s’éclipsa vers la cuisine. Sa sœur jeta un regard assassin à sa nouvelle filleule. On l’avait sorti de son trou pour ça? Pas parce qu’elle manquait à quelqu’un, non, pour qu’elle puisse s’exclamer avec les autres Oh! combien le bébé était fantastique. La porte claqua au rez-de-chaussée. Il était arrivé.
Elle l’entendit parler un moment avec sa femme. Elle connaissait sa voix. Elle la connaissait mieux que quiconque, mieux que sa sœur, mieux que lui-même! Elle s’assit sur le lit, des larmes pleins les yeux. Il monta dans la chambre. Elle le regarda. Il la regarda. Elle pointa sa main gauche.
« Jolie bague .»
Pourquoi lui? Cela aurait été si dur de trouver quelqu’un d’autre? Quelqu’un qu’elle n’avait pas essayé d’oublier corps et âme durant les cinq dernières années. Sa sœur les appela depuis l’escalier. Elle imaginait toute la satisfaction dans sa voix, comment elle devait être fière de l’avoir marié. C’était sa vengeance. Sa vengeance pour les années d’absences. Et tout le reste.
Elle se leva, essuya ses larmes et sortit. Elle ne leur dit pas au revoir. Elle s’assit sur le trottoir en appuyant sur la touche de recomposition de son téléphone : le taxi. La porte derrière elle s’ouvrit avec fracas. Sa sœur lui hurlait dessus.
« Tu ne pourrais pas lui pardonner après toutes ces années?Ce n’était pas sa faute si David est mort! Pas sa faute, tu m’entends! »
Elle entendait mais ne comprenait pas. Elle ne répondit pas. La porte claqua et elle entendit des éclats de voix dans la maison. Cela la fit sourire. Elle monta dans le taxi qui venait de s’arrêter. Sa valise trônait devant la porte, presque fière de rester là. La voiture tourna le coin de la rue. La femme appuya sur le petit interrupteur qu’elle tenait dans sa main. Un feu d’artifice rouge et orangé s’éleva en quelques secondes de la valise, arrachant tout aux alentours.
Elle sortit une photo de sa poche, un soldat et son commandant. David et le père d’Ophélie. On l’avait envoyé à la mort. Cinq ans auparavant. Elle murmura à la photo :
« Je t’ai vengé mon amour. »
Autres:
- Dans mon premier texte, je note une profonde ingérence de moi-même, une sorte de caméo si vous voulez. Veuillez excuser la pauvre adolescente peinée qui écrivait ce texte :P
- En lisant, vous avez dû vous appercevoir de la grande présence de la mort dans mes récits d'étudiante. Mon professeur aussi...
- Juste comme ça, j'ai déjà essayé d'écrire quelque chose de moins dramatique. Les gens ont tellement ris que ça m'a vexé. Le texte était en effet ridicule. Depuis, j'ai signé un pacte avec la tragédie...
- C'est nul à ch***, je sais^^ Mais ça m'a beaucoup amusé! Le malheur des uns fait le bonheur des autres^^
- Ah, et il y a finalement beaucoup de projection dans la deuxième et la troisième histoire aussi... (Mais qui est ce mystérieux David??? Point d'intterogation. On retrouve aussi beaucoup de Japonais et de "Dimitri" dans mes histoires, ainsi que des accidents d'autos, si quelqu'un trouve ce que ça signifie :P).
-Voilà, I hope you enjoyed^^ Even if it's sh**
Re: Portrait / La voix / Bébé
Parthénis a écrit:KYAAAAA >.<
Merci Ginny d'avoir posté ceci, sans le savoir tu as fait d'une pierre deux coups ... En effet, je n'avais pas encore lu le texte de Venom' ... Honte à moi !
C'est ... morbide, hein ? ^^" Un psy s'en donnerait sans doute à coeur joie avec ça, mais je ne suis pas psy =p Je dois avouer que j'aime moins le premier texte, il me laisse une impression d'inachevé =S Mais le style des deux premiers me semble assez original, donc intéressant (surtout le deuxième), et le troisième me parait plus "complexe", l'histoire m'accroche mieux ... Ce qui au final fait que les trois textes sont bien XD Chapeau l'artiste !
PS : moi j'ai longtemps donné dans le texte total délire ... Au point que j'hésite à vous les montrer ^^" D'ailleurs ça n'a aucun rapport avec DOC alors ...
Maka a écrit:Morbide? XD Je trouvais pas ça SI pire, mais enfin... Merci pour les coms^^ La plupart du temps on était restreint à un certain nombre de mots :P
On veut du délire, on veut du délire! (Si tu mets tes textes, j'en envoie un bien^^).
Parthénis a écrit:Bon d'accord ... J'essaie de trouver un moyen de vous faire un format lisible et j'envoie ça (ça fait 50 pages sous Word, alors bon ...).
Pour vous donner une idée, cette série de textes relate les aventures d'un dénommé Michael Jean, égyptologue à la retraite. C'est une "oeuvre" (ehem) de collège, co-écrite avec ma meilleure amie de l'époque, j'ai nommé N. (paix à l'âme de la confiance que je lui portais ... *sigh*). Ce ... truc (^^") a été initié à l'occasion d'un match de foot profs/élèves où on se faisait royalement chier sur un banc, et où j'ai eu l'idée "géniale" de lancer "et si on se racontait des histoires pour passer le temps ?" ... Moralité : ça nous faisait tellement marrer qu'on a décidé de les noter ^^
Je finis mon texte en cours (non c'est pas littéraire, mais ça vous concerne ... hé, hé, hé) et je tente de vous mettre ça ^^
Elia a écrit:Argh !!! Y'avait un topic comme ça et je l'avais pas vu ??? Honte sur moi ! TT___TT
j'ai pas trop accroché, je sais pas trop pourquoi, à part dans la première, où je soupçonne le personnage du style "j'ai un problème mais c'est comme ça et j'y fais rien"... Ça me rappelle peut-être un peu trop ma vie de tous les jours pour être plaisant à lire ^^ Et puis la lettre met trop de temps à débuter et se finit trop vite je trouve, ça lasse au début et à la fin ça laisse sur sa faim de lecteur... ;)
Hrumpf.
-bâillement, étirements, etc.-
Je crois bien avoir rattrapé mon retard sur ce sujet et lu à peu près tout ce qui y traînait désormais. Je m'en vais donc donner mon avis éclairé sur ces... choses. Ce en espérant que leurs respectifs propriétaires, qui réclament si avidement des "coms" (quel affreux mot) n'éprouveront pas trop d'envies de meurtre à mon égard, ou en tout cas suffisamment peu pour que le prix du billet d'avion les refrène.
Les trois microfictions de Maka (range ce flingue, je te prie, ou alors n'ouvre pas la boîte ci-dessous, ça sert aussi à ça, les spoilers...)
Portrait
- Spoiler:
- Bon, la Un, ça va être expéditif : j'ai commencé à lire, l'intro, les paragraphes d'explication, j'ai joué avec la molette machinalement, j'ai pas compris pourquoi le gros carré blanc s'arrêtait là. J'ai relu, examiné, décortiqué, cherché entre chaque ligne si y'en avait pas une autre bien cachée, mais non. En résumé si c'était pas un truc scolaire, donc en temps limité, je hurlerais à l'absurdité profonde de produire un truc aussi maigre. Mais surtout je vois pas l'utilité de cette référence à la mort du perso. Ok, ça introduit, ça intrigue le lecteur, ça donne un genre et ça autorise les neuf premières lignes, qui sont loin d'être mauvaises, mais vu qu'on voit pas le rapport entre ce côté morbide et le reste du texte, à part le vague sentiment de tristesse chronique... Mouais bof, admettons, mais j'irai certainement pas jusqu'au "super intéressant" du fameux enseignant.
La voix
- Spoiler:
- Pas clair : quand le sujet se termine-t-il et quand ta prose commence-t-elle vraiment ? Le premier paragraphe ne semble pas de ton cru, mais vu que le sujet est censé être l'élément déclencheur (et surtout avec le titre), je pencherais pour les deux premiers paragraphes, puis à toi. J'ai bon ?
D'un pur point de vue matérialiste, qui est (trop ?) souvent le mien, j'explique difficilement une telle poussée de croissance entre seize et trente-six ans, et j'aurais imaginé le perso du sujet plus jeune, du coup. On peut évidemment considérer que Maka a d'affreux retards de croissance, étant donné qu'il semble impératif à tes yeux de la servir à toutes les sauces à ton gourmet de prof. C'est une idée pour le moins originale (moi qui avait un mal fou à trouver des persos à chaque rédaction) et qui a semblé lui plaire au vu des commentaires, même s'il ne s'est apparemment pas demandé combien de fois un humain est capable de mourir au cours de sa vie.
Passons sur ce côté morbide, et intéressons-nous à une autre question matérialiste : Maka a-t-elle gardé sur DoC ce même physique dans son intégralité, et donc ce retard de croissance qui la ferait regarder n'importe quel DoCien adulte en contre-plongée ?
Le sujet est traité sans ciller, c'est surtout ça qui fait le mérite de ton texte. Les réactions restent très makaesques, même si les vingt ans dans la face ne semblent affecter en rien son comportement : elle s'en rend compte bien sûr, mais traite l'affaire en demoiselle de seize ans. Veronyka et Miki posent deux problèmes : un, par rapport au background DoC -qui n'était bien sûr pas nécessairement établi comme tel et immuable au moment de ton devoir- pourquoi Mikael (avec ou sans 'c', à la fin ?) se serait-il intéressé le moins du monde à Rony ? Et deux... Mais qu'est-ce que, à trente-six ans, ils f**** dans la même baraque à copuler à un couloir de distance ??? Je sais, c'est plus pratique que de lui faire traverser le patelin pour voir sa sœur, sans compter qu'elle est pas censé savoir qu'elle a emménagé à tataouine avec Miki...
Encore matérialiste, je sais (tss) Néanmoins, histoire prenante et intéressante en tant qu'artefact littéraire, dont on méprisera la fin en considérant que c'est un running gag nécessaire.
Bébé
- Spoiler:
- Pareil que le deuxième, il nous aurait fallu l'image, ou du moins une description sommaire. (au flair, j'imagine qu'il devait s'agir de la tête posée contre la vitre, les lumières se reflétant dans les yeux)
On y retrouve les éléments classiques, mélancolie makaienne, volonté de se couper du reste de l'univers, passé tragique et autres, même si tu ne cites pas les noms de tes persos. Enfin, si le prof est aussi fan de toi qu'il y parait, il a pas du avoir trop de mal à les reconnaître.
Donc Rony est pas mariée avec Miki mais avec un vilain qui a réussi, ou un gentil qui a fait une bévue, au choix. Bin comme d'hab' sa sœur lui en veut à mort parce qu'elle est heureuse, elle, et qu'en plus elle lui à piqué son bonheur. C'est le genre de règlement de comptes qui aurait pu avoir lieu si les deux n'avaient pas trouvé par hasard des régiments de cartes à s'envoyer sur la tronche, je suppose...
Et puis quelle facilité déconcertante à trouver une bombe capable de faire péter une baraque depuis la porte d'entrée, sachant qu'elle n'a appris la nouvelle du bébé que "quelques secondes plus tôt" et l'identité du père qu'une fois à l'intérieur, balaise. (c'était le commentaire matérialiste règlementaire)
Le déroulement est pas désagréable, le fait que Maka survive à la fin non plus, même si j'ai du mal à ne pas l'imaginer la scène d'après avalant une bouteille de désherbant, sur un rassurant "j'ai fait ce qui me restait à faire, je peux m'en aller", mais ça c'est de TA faute.
Maka a écrit:Bobby -> Je te hais définitivement =___= J'ai lu deux phrases et j'ai fermé le spoil.
Si t'aimes pas, t'es pas obligé de faire de mauvais commentaires, ok? Pas que j'estime particulièrement ce que j'écris, mais c'est pas trop cool... :(
Parth-> Hummm j'ai pas trop le goût de lire là, p-e plus tard...
Alors commence plutôt par les derniers spoilers ^^ (cf All The Things She Said)
Mes commentaires ne sont pas QUE fondamentalement mauvais, même s'il est vrai qu'on dénote parfois chez moi une volonté compulsive de me faire abhorrer à jamais.
(et fais gaffe à la choucroute de parthé, tu peux aussi essayer de ne pas me lire, mais tu as une chance sur quatre >< et vu que tu vois mon œuvre partout...)
Maka a écrit:Grmblbml...
J'ai lu, je m'excuse, je suis une merde (et je suis TROP stressée)
VEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPASVEUXPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS
Dieu ayez pitié de moi....
Maka a écrit:[Faites pas attention, bref, Maka a beaucoup de maladies mentales]
Parthénis a écrit:T'es pas une merde >.< Je sais pas ce qui te stresse comme ça, mais je suis de tout coeur avec toi, si ça peut avoir une quelconque valeur de soutien moral =p
PS : t'avais raison Robert, suffisait de poster autre chose pour qu'on reparle de tes trucs à toi (même si on n'est pas encore au Dichotomic, mais on va y arriver !) ^.^
On ne voit pas toute la ligne de VEUXPASVEUXPAS, mais sachez que ça se termine ainsi : VEUXPASVEUXPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS après environ 63 "VEUXPAS"
On en déduira que Maka ne veut probablement pas.
...
Mais quoi ?
...
Qu'est-ce qui peut à ce point traumatiser Maka ?
...
Une divinité parallèle ?
...
Une invasion de criquets ?
...
Une crise d'acné immortelle qui durera cent siècles ?
...
J'ai l'impression d'être dans World of Goo...
...
The paranoid Sign Painter.
Manubiwan a écrit:une chose :
OMGWTFBBQ!!!111
Maka a écrit:C'EST LE BAAAAAL! X_____X
(Et, si vous demandiez, oui, c'est un très bonne raison de vouloir mourir.)
(Je vous raconterai, un jour, en inventer une histoire dans laquelle Maka aura le premier rôle...)
Manubiwan a écrit:Maka... sa va ?
Maka a écrit:X) Oui-oui, nan je déraille complêtement. J'ai dit que je vous raconterais! (Mais p'tête pas avec Maka, on a tendance à ne pas se ressembler beaucoup, vous voyez...)
Enfin, je sors et je vous embête plus de la journée^^ Amusez-vous biiiiiiiiiiiiiiiien! xxx
Ouaiiiis ! Je veux ENCORE une histoire avec Maka, comme ça je la critiquerai, je me ferai haïr, elle déprimera, il lui arrivera des trucs pas drôles, elle les écrira dans une histoire morbide, je la critiquerai, on me détestera à foison, le monde sera encore plus triste, il arrivera encore plus de saletés à Maka, elle les consignera par écrit, je critiquerai encore et encore...
Mouahahahaha ! Le cercle infernal de la haine et du chagrin !
Je suis pire que Jackal !!!
[Une âme charitable aurait un maillet svp ?]
Maka a écrit:Tiens.
Merci.
Robert Begarion- Dix de Cœur
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Nombre de messages : 280
Age : 33
Localisation : En amont d'un pommeau et au tréfond d'un fourreau.
Date d'inscription : 24/09/2008
Re: Portrait / La voix / Bébé
Hé j'ai lu tes comms Bobby!
C'est moins pire que je pensais! Dieu XD
Je répète: c'est de la merde et des travaux scolaires...
Ensuite, on avait un max de mots pour le premier, on avait une intro toute faite pour le second et une image d'intro pour le dernier.
L'histoire, dans "voix", c'est que la fille se réveille un matin, elle a vieilli de 20 ans en une nuit, et personne ne semble le remmarquer. C'est absurde parce que c'est comme si tout était pareil, mais 20 ans + tard.
C'est moins pire que je pensais! Dieu XD
Je répète: c'est de la merde et des travaux scolaires...
Ensuite, on avait un max de mots pour le premier, on avait une intro toute faite pour le second et une image d'intro pour le dernier.
L'histoire, dans "voix", c'est que la fille se réveille un matin, elle a vieilli de 20 ans en une nuit, et personne ne semble le remmarquer. C'est absurde parce que c'est comme si tout était pareil, mais 20 ans + tard.
Christos- Cinq de Pique/Carreau
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Age : 32
Date d'inscription : 26/02/2008
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